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Recette #15 - Le Hambourgeois d'automne

  • Jean-Baptiste Manenti
  • 12 nov. 2017
  • 2 min de lecture

Aujourd’hui, c’est dimanche. Et le dimanche, on fait les fonds de frigo.

Il ne me restait pas grand-chose. En tout cas, rien qui ne rentrait dans les cadres maïtéiens (on peut dire maïtéiens ?) de ma cuisine d’enfance, une cuisine lorraine, riche, pleine de beurre et de viandes en sauce. Alors j’ai essayé, non sans peine, d’improviser quelque chose, sans que mes ancêtres, où qu’ils soient, ne me renient.



Pour cet hambourgeois (soyons chauvins) :


Les ingrédients :

- Une demi courge butternut - Un oignon rouge - Une pomme - Un pain à hambruger - Du fromage de chèvre frais - Des herbes de Provence ou de la ciboulette fraîche - De la confiture de myrtille - Du piment d’Espelette


La recette :

Dans une casserole, j’ai fait bouillir un peu d’eau salée pour y attendrir ma demi-courge épluchée et coupée en tranches grossières (ça n’a pas d’importance, on va la retravailler plus tard).

Dans le même temps, dans une poêle, j’ai fait revenir dans un peu d’huile d’olive, à feu très modéré, l’oignon rouge émincé avec la pomme coupée en morceaux dont la taille n’importe pas vraiment.

Après un quart d’heure ou vingt minutes (je ne me suis pas chronométré, après tout, nous sommes dimanche), j’ai sorti mes larges tranches de courge (l’idéal est qu’elles soient tendres sans être friables) pour les découper en petites lamelles, que j’ai ajouté à mon oignon et à ma pomme. J’ai aouté une pincée de piment d’Espelette et j’ai laissé tout ça mijoter pendant une vingtaine de minutes, en rajoutant un peu d’eau pour éviter que ça n’attache (si j’en avais eu sous la main, je pense qu’un peu de vin blanc aurait été parfait pour relever l’acidité de la courge, enfin ça n’est peut-être pas de l’acidité, mais au moins, le goût de la courge).

A côté de tout ça, dans un bol (j’ai de très jolis bols, autant les utiliser), j’ai écrasé à la fourchette des herbes de Provence et du fromage de chèvre frais (non sans en grignoter la moitié sur une tartine, on ne se refait pas) Et j’ai fait légèrement griller le pain (si vous avez la motivation et le talent, faites le vous-même).

Sur ma base de pain (je n’ai aucun vocabulaire technique, ça n’empêche pas de cuisiner quelque chose de bon, remarquez), j’ai étalé une partie de mon fromage aux herbes, puis j’ai disposé deux bonnes cuillères de ma potée de courges, et sur la tranche de pain du dessus, j’ai étalé un peu de confiture de myrtille.

J’ai servi tout ça sur assiette avec des raisins coupés en deux et quelques copeaux de chocolats, déjà parce que c’était joli, ensuite parce que j’en avais sous la main, mais ça n’est pas vraiment indispensable.

Askip c’est fameux.


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